Guide préventif : Reconnaître les symptômes du cancer du sein
Ce guide vise à vous sensibiliser aux symptômes du cancer du sein, car l’information est votre meilleur alliée. Nous souhaitons vous aider à prendre les rênes de votre santé et à prendre les mesures nécessaires pour la préserver.
Le cancer du sein se classe parmi les cancers les plus fréquents chez les femmes dans le monde. C’est le premier cancer féminin en France. Nous en entendons tous parler, mais comprenons-nous réellement ce que cela implique ?
Les étapes pour reconnaître les symptômes du cancer du sein
Auto-examen des seins : La première étape de la prévention
L’auto examen des seins régulier
Chaque femme devrait adopter l’auto-examen des seins dans son quotidien, car c’est une méthode simple pour mieux connaître son corps et détecter rapidement toute modification inhabituelle. La détection précoce du cancer augmente les chances de guérison, et notamment, le cancer du sein se guérit dans 9 cas sur 10 lorsqu’il est pris à temps.
Cet auto-examen consiste à observer et palper ses seins à l’aide de gestes simples et accessibles à toutes. Bien qu’il ne remplace pas les examens médicaux, il est un outil indispensable pour les compléter.
Les étapes clés pour effectuer un auto-examen de vos seins :
Étape 1 : Observation visuelle de vos seins
Mettez-vous face au miroir debout, observez attentivement la forme de vos seins, leur symétrie et l’apparence de la peau ( voir « les principaux symptômes à surveiller » ). Comparez les deux seins pour détecter toutes différence ou irrégularité.
Étape 2 : L’auto-palpation des seins en position debout
Palpez vos seins avec le bout de vos doigts en explorant chaque partie. Utilisez la technique des quatre quadrants, qui consiste à diviser le sein en quatre parties, pour bien examiner chaque quadrant et vous assurer qu’aucune zone n’est oubliée.
Pour l’auto-palpation des seins, voici la marche à suivre :
- Levez un bras
- Commencez par l’extérieur du sein pour aller vers l’intérieur
- Faites de petits cercles avec vos doigts en faisant le tour du sein avec douceur et fermeté
- Passez ensuite sur la partie entre le sein et l’aisselle toujours de manière circulaire
- Palpez également sur votre sternum (l’os au milieu du sein)
- Palpez au dessus de votre clavicule (l’os près de l’épaule au-dessus de votre sein)
- Terminez par le mamelon en le pinçant délicatement afin d’observer si un liquide sort
Levez l’autre bras et faites le même examen pour l’autre sein.
Étape 3 : L’auto-palpation des seins en position allongée
En position allongée, avec un bras derrière la tête, répétez les mêmes gestes que dans la position debout.
Palpez les aires ganglionnaires axillaires et au dessus des clavicules.
Les principaux symptômes à surveiller
Nodules ou masses
Une boule dure et indolore qui apparaît dans le sein ou sous l’aisselle (augmentation du volume des ganglions lymphatiques) constitue souvent l’un des premiers signes du cancer du sein. Cependant, toutes les masses ne sont pas cancéreuses. Consultez un médecin pour obtenir un diagnostic précis.
Modification de la taille ou de la forme du sein
Un sein qui change de taille ou de forme sans raison apparente peut-être un signe d’alerte. Ce changement peut affecter un seul sein et apparaître progressivement.
Changements au niveau du mamelon
- Rétractation ou inversion du mamelon : si le mamelon commence à se retourner ou à s’inverser, cela peut être un autre signe à surveiller. Surtout, s’il s’accompagne d’autres changements cutanés ou de douleurs
- Croûte, desquamation, eczéma persistant ou ulcération du mamelon
- Écoulements du mamelon (autres que du lait) : un écoulement verdâtre, clair ou sanguinolent provenant d’un seul mamelon, sans lien avec l’allaitement, peut être un indicateur de cancer du sein
- Rougeurs du mamelon ou de l’aréole
Altération de la peau du sein
Certains cancers du sein peuvent provoquer des modifications visibles de la peau telles que :
- Des creux, plis, fossettes sur la peau du sein : tout affaissement, plissement ou bombement inattendu doit être surveillé
- La peau qui ressemble à une peau d’orange : épaississement ou durcissement de la peau, un aspect bosselé ou alvéolé peut être un signe de cancer inflammatoire du sein, un type rare mais agressif
- Rougeurs ou éruptions cutanées : sur ou autour du sein
- Peau présentant des teintes violacées ou apparition de nouvelles veines visibles
Douleurs persistantes
Le cancer du sein n’est pas toujours associé à de la douleur, mais certaines femmes peuvent ressentir une douleur persistante dans le sein ou le mamelon. Si cette douleur persiste pendant plusieurs jours, il est important de consulter un médecin. Vous pouvez également ressentir une sensation de chaleur ou de brûlure.
Les symptômes plus tardifs
Si le cancer n’est pas détecté dès les premiers symptômes, la tumeur peut grossir et se propager dans d’autres parties du corps. Ce qui peut engendrer d’autres symptômes, comme :
- Des douleurs osseuses
- Des nausées
- Une perte d’appétit
- Une perte de poids significative
- Une jaunisse
- Un essoufflement
- Une toux et une accumulation de liquide sur et autour des poumons
- Des maux de tête
- Une vision double (la diplopie)
- Une faiblesse musculaire
*Liste non exhaustive
Quand consulter un médecin ?
Les signes nécessitant une consultation rapide
Comment préparer sa consultation ?
Consulter un médecin après avoir découvert des anomalies est une étape importante qui peut, cependant, générer du stress. C’est pourquoi il est essentiel de bien vous préparer pour aborder cette étape de manière plus sereine.
✨ Avant la consultation :
➜ Tout d’abord, écrivez tous les symptômes que vous avez constatés et depuis quand vous les avez remarqués. Notez également tous les symptômes qui pourraient y être associés.
➜ Ensuite, dressez une liste de vos antécédents familiaux et médicaux, ainsi que de vos facteurs de risque.
➜ Par ailleurs, rédigez une liste de toutes les questions que vous souhaitez poser afin de ne rien oublier le jour J.
➜ Vérifiez également si vous avez subi une perte de poids significative, et informez-en votre médecin.
➜ De plus, préparez votre dossier médical (examens, ordonnances) pour que le médecin puisse disposer de toutes les informations nécessaires.
➜ Enfin, si vous en ressentez le besoin, trouvez une personne de confiance dans votre entourage qui pourra vous soutenir durant la consultation.
✨ Pendant la consultation :
➜ N’hésitez pas à poser toutes les questions qui vous permettront d’y voir plus clair et d’apaiser vos inquiétudes.
➜ Pensez également à prendre des notes.
➜ Par ailleurs, si quelque chose n’est pas clair pour vous, signalez-le sans hésiter au médecin ; il n’y a pas de questions « bêtes ».
✨ Après l’entretien, le médecin procédera à un examen clinique détaillé de vos seins. Suite à cette auscultation, il peut, selon les résultats, vous prescrire des examens complémentaires.
Les examens complémentaires possibles
La mammographie
C’est une radiographie des seins. Elle permet de détecter d’éventuelles anomalies en photographiant, à l’aide de rayon X, l’intérieur du sein.
Elle peut être réalisée dans le cadre d’un dépistage du cancer du sein (mammographie de dépistage) ou lorsqu’il y a des symptômes (mammographie de diagnostic).
La mammographie de dépistage concerne :
- Les femmes de 50 à 74 ans sans symptômes ni facteurs de risque : elles bénéficient du programme national de dépistage organisé du cancer du sein. Elles sont invitées par l’assurance maladie à faire l’examen tous les 2 ans. Ce dispositif est pris en charge à 100% sans avance de frais.
- Toutes les femmes qui présentent un facteur de risque
Le médecin réalise la mammographie de diagnostic lorsque la patiente présente des symptômes pouvant faire penser au cancer du sein.
L’examen dure en moyenne 10 à 15 minutes. Certaines femmes peuvent ressentir une gêne due à l’aplatissement du sein lors du pincement nécessaire à la réalisation des images. Toutefois, ne laissez pas cela vous dissuader d’effectuer cet examen, car il pourrait véritablement vous sauver la vie.
L’échographie mammaire
C’est une technique d’imagerie qui permet de visualiser les tissus mous du sein.
Elle est souvent préconisée suite à une mammographie qui aurait révélé des anomalies ou lorsqu’il y a des patientes qui ne peuvent pas effectuer de mammographie. L’examen dure entre 5 à 10 minutes et est indolore. Il faut savoir que toutes les anomalies détectées lors d’une échographie ne sont pas toutes cancéreuses. Pour analyser avec certitude une anomalie, une biopsie peut être pratiquée.
L’IRM mammaire
L’IRM mammaire est un outil complémentaire aux autres examens d’imagerie.
Elle ne représente pas un examen systématique pour diagnostiquer le cancer du sein.
Elle se déroule de façon identique à une IRM classique, à la différence près qu’elle utilise un équipement spécifiquement conçu pour l’examen des seins. Cet équipement n’est d’ailleurs pas présent dans tous les hôpitaux et centres d’imageries. À l’instar de l’échographie mammaire, les anomalies détectées par cette IRM ne sont pas toujours de nature cancéreuse.
La biopsie percutanée du sein
Lorsque vous prenez rendez-vous, il est important de signaler si vous prenez un traitement médicamenteux, notamment des anticoagulants ou des antiagrégants plaquettaires.
La biopsie est le seul examen qui permet de poser un diagnostic définitif pour le cancer. Elle consiste à prélever, à l’aide d’une aiguille, des tissus et cellules au niveau de l’anomalie. Elle est pratiquée sous anesthésie locale, en ambulatoire, par un radiologue. Afin de la réaliser dans des conditions adaptées à chaque patiente, le radiologue peut s’aider :
- D’une échographie: il est question de biopsie échoguidée
- D’une IRM : il est question de biopsie guidée par IRM
- D’une mammographie : il est question de biopsie stéréotaxique
Les prélèvements sont ensuite adressés à un laboratoire d’anatomopathologie pour examen. Ce qui permettra d’infirmer ou de confirmer la présence de cellules cancéreuses ainsi que leurs caractéristiques, s’il y en a.
Les résultats seront directement envoyés à votre médecin qui vous les expliquera lors d’une consultation.
Les jours suivants cet examen, il est possible que la zone biopsiée soit douloureuse ou qu’une ecchymose apparaisse.
Les Facteurs de risque et l'importance du dépistage
Différents facteurs de risque peuvent favoriser le développement de cellules cancéreuses dans les seins. Certains ne sont pas modifiables, tandis que d’autres peuvent l’être. Connaître ces facteurs vous permet de prendre soin de votre santé et de réduire les risques.
Les facteurs de risque non-modifiables
◈ L’âge
Bien que le cancer du sein puisse toucher des femmes de tout âge, les risques de le développer augmentent de manière significative avec l’âge. En effet, comme l’indique la Haute Autorité de Santé, 78 % des cancers sont diagnostiqués chez les femmes de plus de 50 ans.
◈ Les antécédents médicaux
Les antécédents du cancer du sein
Lorsqu’une femme a déjà eu ce cancer, son risque augmente. En effet, il est 3 à 4 fois plus élevé que celui d’une femme du même âge. C’est pourquoi les femmes doivent suivre un suivi régulier sur le long terme.
Les affections du sein
Les affections bénignes mammaires associées à la prolifération du tissu mammaire, comme les hyperplasies atypiques, augmentent les risques de cancer du sein. Les femmes atteintes de cette condition ont 3 à 5 fois plus de risques de développer ce cancer. C’est pourquoi elles bénéficient également d’un suivi médical.
L’exposition à des radiations médicales
Les femmes de moins de 30 ans qui ont été exposées de manière répétée aux radiations au niveau du thorax présentent également un risque accru.
Les antécédents familiaux
Des études montrent que 20 à 30 % des cancers du sein se manifestent chez les femmes ayant des antécédents de ce même cancer ou de cancer des ovaires dans leur famille.
Lorsqu’il s’agit d’une parente au premier degré (mère, sœur, fille), vous avez 2 fois plus de risques d’en développer un. Si la parente est au second degré, les risques augmentent légèrement. Les risques sont encore plus élevés lorsque plusieurs femmes au sein de la même famille ont eu ce cancer ou s’il est apparu à un jeune âge.
Les risques sont encore plus élevés lorsque plusieurs femmes au sein de la même famille l’ont eu ou s’ils sont apparus à un jeune âge.
L’exposition prolongée aux hormones
Les niveaux d’hormones auxquels une femme est exposée peuvent influencer le développement du cancer du sein. Notamment, le taux d’œstrogènes et de progestérones (hormones sexuelles) auxquels une femme peut être soumise tout au long de sa vie. C’est pourquoi certains facteurs hormonaux peuvent légèrement accroître le risque de développer ce cancer, tels que :
- Une ménarche précoce : les femmes qui ont eu leur première règle avant 12 ans.
- Une ménopause tardive : les femmes qui ont eu la ménopause après 55 ans.
- La grossesse : les cellules mammaires ne sont plus exposées aux œstrogènes. De ce fait, plus une femme a eu de grossesses menées à terme, moins elle sera exposée à cette hormone.
◈ Les mutations génétiques
Les recherches ont permis d’identifier des mutations génétiques qui favorisent le cancer du sein. Le plus souvent, elles concernent les gènes appelés BRCA1 (Breast Cancer 1 : gène 1 du cancer du sein) et BRCA2 (pour Breast Cancer 2 : gène 2 du cancer du sein). On estime que 2 femmes sur 1000 atteintes du cancer du sein sont porteuses d’une mutation des gènes BRCA1 et BRCA2.
Cependant, être porteur de ces mutations n’entraîne pas systématiquement l’apparition du cancer ; cela augmente simplement le risque. C’est une prédisposition génétique.
Les facteurs de risque modifiables
L’allaitement
Il a été démontré que l’allaitement réduit les risques. Cette protection s’explique par le fait que pendant l’allaitement les femmes ne sont pas exposés aux hormones de la même façon. Ce qui réduit le taux d’exposition au cours de sa vie
Contraceptifs
La prise de contraceptifs ou de traitements hormonaux de la ménopause œstroprogestatifs. Cependant, les risques diminuent au fur et à mesure dès l’arrêt du traitement
La sédentarité
La sédentarité se définit par une faible dépense énergétique quotidienne. Lorsque les muscles ne sont pas sollicités de manière dynamique, cela accroît le risque de développer de nombreuses maladies, dont le cancer du sein. Ce qui signifie que les femmes ménopausées, sédentaires présentent un risque accru de développer ce cancer, comparé à une femme active.
Le surpoids et l’obésité
De nombreuses études ont confirmé l’influence du surpoids et de l’obésité sur le développement des cellules cancéreuses, contribuant à une augmentation des risques chez les femmes ménopausées. En effet, après la ménopause, les tissus graisseux produisent une certaine quantité d’œstrogènes. Ainsi, plus la quantité de tissus graisseux est élevée, plus le taux d’œstrogènes augmente. Par ailleurs, l’obésité et le surpoids accroissent également le risque de récidive et de mortalité.
Le tabac et l’alcool
Ça n’est un secret pour personne, le tabac et l’alcool augmente le risque de développer de nombreux cancers, dont celui du sein.
La consommation d’alcool régulière augmente le taux d’œstrogènes dans le sang ainsi que la libération de ces hormones. Favorisant le développement de cellules cancéreuses dans les tissus mammaires. Selon l’OMS, l’alcool est un des principaux facteurs de risques pour le cancer du sein. Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) estime que sur plus de 2 millions de nouveaux cas de cancer du sein en 2020, environ 100 000 d’entre eux étaient causés par la consommation d’alcool.
Des chercheurs de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médical (INSERM) confirme que le tabagisme actif ou passif augmente le risque. Il est de loin le premier facteur de risque des cancers, en perturbant le système hormonal et en affaiblissant le système immunitaire. Cette étude confirme également que débuter le tabac jeune, entre 16 et 26 ans et avant une première grossesse est un facteur aggravant.
Comment réduire les risques ?
L’importance du dépistage
Même en l’absence de symptômes visibles, un dépistage régulier (mammographies, échographies) est crucial, en particulier pour les femmes ayant des antécédents familiaux de cancer du sein. Détecté tôt, il peut être traité avec un taux de réussite beaucoup plus élevé.
L’Institut National du Cancer indique que la détection précoce permet à 99 femmes sur 100 de vivre 5 ans après le diagnostic.
Il est important de noter que le traitement proposé dépend du stade du cancer diagnostiqué. Ainsi, lorsqu’il est détecté tôt, le traitement est généralement moins lourd, moins agressif et entraîne moins d’effets secondaires.
L’alimentation
l a été démontré qu’une alimentation variée et équilibrée joue un rôle fondamental dans la réduction des risques de développer un cancer du sein. Il n’existe pas un aliment unique capable de protéger à lui seul ; c’est la diversité qui est essentielle. Ce que nous mangeons a un impact direct sur notre corps et sur notre santé. Elle agit sur plusieurs points :
- En renforçant le système immunitaire et en protégeant les cellules grâce à un apport en nutriments essentiels tels que les fruits, légumes, céréales complètes et légumineuses, qui sont riches en vitamines, minéraux et antioxydants.
- En régulant le système hormonal : les hormones jouant un rôle important dans la croissance des cellules cancéreuses, certains aliments peuvent aider à réguler ces hormones, comme les œstrogènes.
- En prévenant le surpoids et l’obésité.
- En réduisant l’inflammation : certains aliments ont des vertus anti-inflammatoires, ce qui réduit aussi les risques de développer des cellules cancéreuses.
Privilégier une alimentation riche, non variée augmente le stockage de graisse et favorise le surpoids. Ce qui est à lui seul, un facteur de risque majeur. En privilégiant des apports nutritionnelles protecteur, vous diminuer le risque de développer un cancer du sein.
N’oubliez pas qu’adopter une alimentation variée et équilibrée n’est pas synonyme de repas sans saveurs et sans gourmandises. Il est possible de vous faire aider par une diététicienne nutritionniste qui établira avec vous, un plan alimentaire en fonction de vos besoins et de vos goûts.
L’activité physique
L’activité physique ne se résume pas qu’à une activité sportive. Il est question de bouger, mettre son corps en mouvement de manière active et dynamique au quotidien. Ça peut-être :
- Lors de vos déplacements : privilégiez la marche et/ou le vélo dès que c’est possible, prenez les escaliers au lieu de l’ascenseur, etc.
- Lors de vos activités domestiques : faire votre ménage, du bricolage, etc.
- Lors de vos loisirs
- Lors de votre activité professionnelle
Il est recommandé de pratiquer minimum 30 minutes d’activités physique par jour soit 120 minutes par semaine.
Pratiquer une activité physique quotidiennement apporte des :
Il a été également démontré que l’activité physique joue un rôle pendant et après un cancer. En effet, elle permet :
- Une diminution du risque de récidive
- Un allongement de l’espérance de vie
- Une amélioration de la tolérance des traitements
- Une diminution de la perception de fatigue liée au cancer
Si vous êtes inactives et que vous avez des difficultés pour pratiquer une activité physique en autonomie et en sécurité, vous pouvez demander une ordonnance d’Activité Physique Adaptée (APA). Cette approche vous permet d’avoir une activité physique adaptée à vos besoins et capacités.
En résumé, l’activité physique est un outil précieux pour améliorer votre bien-être, votre santé et vous protéger de nombreuses maladies, dont le cancer du sein.
Réduire sa consommation d’alcool
Il est important de sensibiliser les femmes au lien entre l’alcool et le cancer du sein. L’idée n’est pas de vous culpabiliser, mais de vous permettre de prendre des décisions éclairées quant à votre manière de consommer. Sachez que consommer en moyenne un verre par jour suffit à augmenter les risques de manière significative. En arrêtant ou en réduisant sa consommation d’alcool, une femme peut considérablement réduire ces risques.
Arrêt du tabac
Vous n’êtes pas sans savoir qu’arrêter de fumer améliorera votre santé globale et votre qualité de vie. Tout le monde le sait, mais il n’en reste pas moins que l’arrêt du tabac est un véritable défi. C’est pourquoi plusieurs solutions existent pour vous aider à vous libérer de cette dépendance comme :
- L’Assurance Maladie, qui prend en charge, avec une prescription, les substituts nicotiniques comme les patchs, les gommes, les pastilles, etc.
- Tabac info service, un service d’aide gratuit pour l’arrêt du tabac, propose un accompagnement personnalisé et adapté à vos besoins.
- L’hypnose, une pratique thérapeutique, repose sur un mécanisme de suggestion. L’hypnothérapeute vous plonge dans un état de relaxation profonde et modifie légèrement votre état de conscience (état modifié de conscience) à l’aide de sa voix. A travers diverses techniques d’hypnose, il agit sur votre inconscient, ce qui permet de modifier les comportements et les perceptions liés à la cigarette.
- L’EMDR, une thérapie psychologique, s’avère efficace pour traiter les addictions. Elle complète les méthodes traditionnelles en traitant les aspects émotionnels et psychologiques liés à l’addiction. Elle permet donc d’identifier les liens émotionnels avec l’addiction, de les désensibiliser et de modifier les croyances limitantes.
N’oubliez pas qu’il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer !
Reconnaître les symptômes du cancer du sein : Ce qu'il faut retenir
Connaître son corps et rester vigilante face à tout changement est essentiel pour une bonne santé mammaire. L’auto-examen, associé à des dépistages réguliers, constitue une approche préventive puissante contre le cancer du sein.
Ce guide est destiné à des fins informatives. Il ne remplace en aucun cas l’avis médical d’un professionnel. Si vous avez des doutes ou des inquiétudes, consultez votre médecin.
Adopter une vigilance régulière et un mode de vie sain peut vous aider à réduire les risques et à détecter tout problème à un stade précoce. Prenez soin de vous et n’oubliez pas l’importance de la prévention.
Auteur : Jennifer De-Ré